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Jane Kaczmarek, une femme toujours très occupée !

Malgré une actualité plutôt chargée, Jane Kaczmarek trouve le temps de s'occuper de sa famille et de promouvoir son association caritative, Clothes Off our Back.

Jane Kaczmarek en 2008. © Parade Magazine
Jane Kaczmarek en 2008.

« J’ai le meilleur contrat de tout le show-biz » se plait à dire Jane Kaczmarek à propos de son rôle de juge dans Raising the Bar. Interviewée par Patricia Sheridan pour le Pittsburgh Post Gazette en septembre 2008, l’actrice explique :

« Quand j’ai commencé à jouer la mère dans Malcolm, j’avais déjà un enfant et j’ai été 2 fois enceinte pendant les 7 ans, et je travaillais 14 heures par jour. Maintenant je travaille 2 jours par épisode ! Les gens que j’avais trouvé pour s’occuper de mes enfants étaient extraordinaires, mais je suis arrivée à un point où cela n’importe plus. Je veux m’occuper d’eux moi-même. […] Ce sont mes enfants ! Mon dernier est né un mois avant mes 47 ans, donc j’ai attendu très longtemps pour avoir ces enfants ! »

Jane Kaczmarek à Pittsburgh Post Gazette

« Après Malcolm, j’ai reçu beaucoup d’offres et je les ai simplement refusées, parce que je voulais rester à la maison. […] Il n’y a pas de sécurité de l’emploi en tant qu’acteur, mais je pense que j’avais déjà réalisé beaucoup de choses. Je n’avais simplement plus le désir. Puis Steven Bochco [le producteur de Capitaine Furillo, La Loi de Los Angeles, et plus récemment New York Police Blues, NDLR] m’a contactée à propos de Raising the Bar. »

Jane Kaczmarek à Pittsburgh Post Gazette

Une proposition que Jane a accepté, à condition que les producteurs arrangent son emploi du temps sur 2 jours par semaine seulement.

Pour les téléspectateurs, l’ambiance de la série est assez éloignée des rôles habituels de Jane, mais l’actrice en a pourtant eu l’expérience dans sa vie réelle :

« J’ai du satisfaire mon devoir de juré. […] Quelqu’un m’avait dit que si je racontais à tout le monde que j’étais actrice ou si je paraissais agitée et agaçante, je pourrais y couper car on ne veut pas ce genre de personnes dans un tribunal. Donc quand on m’a demandé ma profession, j’ai répondu que je jouais la mère grande gueule dans Malcolm, et que je doublais le juge Harm dans Les Simpson. Je pensais vraiment qu’on allait me dispenser. Tout ce dont je me souviens, c’est qu’on m’a fait jurer [et intégrée au jury, NDLR]. On a vraiment voulu m’apprendre une leçon, et c’est réussi. »

Jane Kaczmarek à Pittsburgh Post Gazette

Si Jane a souhaité passer moins de temps sur les plateaux de tournage, elle a de même souhaité réduire le nombre d’événements caritatifs auxquels elle participe :

« Quand Malcolm a débuté, je ressentais la nécessité de participer à chaque évènement où j’étais conviée, de me présenter aux responsables des collectes, et de faire tout ce dont ils avaient besoin. Mais c’est épuisant. Je dois m’occuper de mes propres enfants, et j’ai besoin de me ressourcer. Dorénavant j’envoie toujours un chèque, mais je ne participe pas systématiquement aux événements organisés. »

Jane Kaczmarek à Pittsburgh Post Gazette

Toujours à propos de charité, Jane nous explique d’où lui est venue l’idée de son association, Clothes Off our Back, dont l’objectif est de récolter des vêtements portés par des personnalités lors d’événements publics pour les vendre aux enchères sur internet au profit d’enfants défavorisés :

« C’était la première année ou j’étais nominée pour un Emmy, j’étais à Beverly Hills et je sortais de la boutique Neiman Marcus. Je recherchais le coloris parfait pour un sac de soirée. Et j’ai vu une femme sans abri assise sur le trottoir en train de tricoter. Elle avait une tache de naissance sur la figure qui était exactement de la couleur violette que je cherchais pour ce sac. Je me suis arrêtée et j’ai pensé ‘Mais bon sang qu’est ce que je suis en train de faire ? Il y a des sans abris partout dans les rues et je me prends la tête pour un sac de soirée.’ Cela m’a vraiment choquée. Je viens d’une famille qui ne gaspille rien.

À l’UNICEF, un dollar permet d’immuniser un enfant contre la rougeole, ce qui peut lui sauver la vie. Donc si on peut vendre une robe de Jennifer Aniston pour 50.000 dollars, ce que nous avons réussi à faire la première année, ça représente 50.000 enfants ! C’est devenu une chose évidente à faire avec tous ces vêtements, et ça peut être une différence significative dans la vie des enfants. »

Jane Kaczmarek à Pittsburgh Post Gazette

Et en cette fin d’année, l’association caritative s’est associée avec Svarovski pour proposer des ornements de Noël dans les tons de bleu et rose, également mis aux enchères sur le site www.clothesoffourback.org. Jane précise que son association, créée conjointement avec son mari Bradley Whitford en 2002, a déjà permis de récolter plus de 3 millions de dollars qui ont été intégralement reversées à diverses fondations pour les enfants.

Questionnée ensuite à propos de ses propres enfants, Jane révèle qu’elle a une façon plutôt stricte de les élever, afin qu’ils gardent les pieds sur terre malgré deux parents célèbres. Hors de question de gaspiller de l’argent dans des objets inutiles, la famille roule en Honda Civic. Et pour les anniversaires, la famille préfère recevoir des chèques plutôt que des cadeaux, afin de les reverser à des associations. Il en va de même dans la vie quotidienne :

« Nous n’avons qu’une seule télévision à la maison, et les enfants ne la regardent pas pendant la semaine. Il y a tant de chaos dans la maison avec les enfants, pourquoi ajouter la télévision ? On relâche les règles le week-end et pendant l’été, et ils peuvent regarder des émissions comme La panthère rose, et quelques DVD de Max la Menace. »

Jane Kaczmarek à Pittsburgh Post Gazette

Et si la famille vit à Pasadena, une petite ville au nord est de Los Angeles, c’est parce que l’actrice trouve qu’il s’agit d’une communauté paradisiaque, car à l’abri du show-biz.

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