Saison 1, épisode 11

"Les funérailles"

Note
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Titres
France Les funérailles
États-Unis Funeral
Numéro
11 (1.11)
Code de production
06-99-111
Première diffusion
États-Unis   9 avril 2000   Fox Broadcasting Company
14 000 000 téléspectateurs
France   7 janvier 2002   M6
8 000 000 téléspectateurs
Scénario
Maggie Bandur
Pang-Ni Landrum
Réalisation
Personnages
Craig Lamar Traylor (Stevie Kenarban), Will Jennings (Kyle), Landry Allbright (Julie Houlerman), Alexander Gould (tête d'œuf), Paulo Andrés (homme aux funérailles)

Résumé

Scène d'introduction La classe des « têtes d'ampoule » écoute Malcolm lire à contrecœur un extrait de Roméo et Juliette. Mais les auditeurs sont littéralement enivrés par cette lecture, et les applaudissements et félicitations, dont ceux de son institutrice Caroline, fusent lorsqu'il a achevé. Seul Stevie y trouve à redire en se moquant gentiment de son ami.

Helen, la tante de Lois vient de décéder, dévorée par ses chats. Poussée par Lois, toute la famille, à l’exception de Francis, doit de se rendre aux funérailles. Mais cela ne plait guère à Malcolm qui avait prévu de se rendre à un concert avec Julie, d’autant plus qu’il apprend que sa mère détestait sa tante. Il décide alors d’user de tous les stratagèmes pour éviter d’y aller. Hal, qui voulait profiter de l’après-midi pour réécouter ses vieux tubes sur des disques vinyles, se range du côté de Lois et prépare des blagues douteuses pour la cérémonie grâce à une vieille boîte qu’il vient de retrouver.
Seul Reese semble disposé à aller aux funérailles, mais il a un plan en tête : cacher dans le cercueil un cadeau que Hal et Lois voulaient offrir à Dewey pour son anniversaire, un robot qu’il a cassé. Pour ne rien arranger, Francis se plaint par téléphone de ne jamais être tenu au courant de ce qui se passe à la maison, et un nouvel enfant, répondant au nom de « tête d’œuf » s’invite dans la maison. Il devient un compagnon de jeu pour Dewey.
Pour Lois, la coupe est pleine : elle décrète le quartier libre dans la maison qui devient un véritable capharnaüm, où chacun vaque égoïstement à ses occupations.

Détail des intrigues

Malcolm subjugue Caroline et sa classe en lisant, pourtant sans la moindre conviction, une tirade de Roméo et Juliette, ce dont ne manque pas de se moquer Stevie…

La famille se prépare pour se rendre aux funérailles d’Helen, la tante de Lois…

Malcolm doit renoncer à un concert avec Julie pour suivre sa mère aux funérailles de sa tante. Il cherche alors tous les prétextes pour échapper à la réunion de famille mais il se heurte à la détermination de sa mère…

Reese est le seul à se réjouir d’aller aux funérailles, non pas par affection pour la tante Helen mais parce qu’il compte ainsi cacher la preuve de sa dernière bêtise dans le cercueil de la défunte…

Dewey passe la journée en compagnie d’un mystérieux invité ne répondant qu’au nom de « tête d’œuf » et semblant surgir de nulle part…

Hal a retrouvé son vieux tourne-disque et comptait sur cette journée pour se replonger dans les vinyles de sa jeunesse…

Depuis l’école militaire, Francis passe la journée au téléphone, de membre en membre de la famille et assiste ainsi indirectement à cette journée très spéciale…

Outrée par l’attitude égoïste et le manque de solidarité de sa famille, Lois renonce aux funérailles et livre la maison à l’anarchie la plus totale…

Anecdotes

  • Lorsque Hal dit à Dewey que le fait que les cheveux continuent de pousser après la mort est un mythe, mais que c’est la tête qui rétrécit, cela est correct : étant donné que le corps de dessèche et que les tissus se contractent, les cheveux sont comme expulsés de la peau.

Répliques cultes

    • Malcolm : Bon, avant que tu dises quelque chose, rappelle-toi que tu es mon meilleur ami. Et que c’est pas ton fauteuil roulant qui va m’empêcher de t’en allonger une.
    • Stevie : Je suis votre homme, Roméo.
    • Lois : Tu veux savoir ce qui se passe quand on meurt ? Ben, on est mort, c’est tout.
    • Hal : Chérie, c’est un peu réducteur. En fait, mon garçon, après la mort ton corps subit tout un tas de changements fascinants. D’abord il se met à gonfler comme un ballon, et se ratatine comme un raisin sec. Ensuite, des tas de petits microbes qui sont invisibles mais qui sont déjà en toi se mettent à dévorer toute ta chair et c’est comme ça que tous les éléments du corps humain retournent à la terre. Et puis il y a aussi ceux qui disent que les cheveux continuent à pousser mais tu sais, c’est un mythe. En fait, c’est ta tête qui se réduit.
    • Francis [Au téléphone] : Salut Maman. Je voulais juste te dire que quelqu’un va t’appeler. Il prétendra être le commandant. En fait, c’est juste un type de l’école qui s’y croit. Marche dans le truc, fais semblant de le croire, il est inoffensif.
    • Lois : Euh, Francis, je peux pas te parler maintenant, on part aux obsèques de tante Hélène, la sœur de ma mère.
    • Francis : Tante Hélène est morte ?
    • Lois : J’en ai bien peur, on va à ses funérailles.
    • Francis : Mais… mais elle est morte quand ? Maman, pourquoi on me dit jamais rien ?
    • Lois : Bah, euh… c’est parce qu’on voulait pas que tu te fasses du souci pour rien.
    • Francis : Pour rien ? Elle est morte ! Et oncle Fred il l’a bien supporté ?
    • Lois : Bah, comment veux-tu qu’il l’ait bien supporté ? Il est mort depuis deux mois.
    • Francis : Quoi ?
    • Lois : Dewey, c’est un ami à toi ?
    • Dewey : Hum hum.
    • Lois : Mais qui c’est ?
    • Dewey : J’en sais rien.
    • Hal : C’est quoi ton petit nom… (...) Il a dit "Adieu" ?
    • Lois : Non, il a dit Antoine.
    • Dewey : Non, il s’appelle "tête d’œuf".
    • Francis [Au téléphone] : Elle est morte de quoi ?
    • Dewey : Ses chats l’ont bouffée.
    • Francis : Non, je crois qu’on s’est pas bien compris, je te parle de tante Hélène.
    • Dewey : Ses chats l’ont bouffée.
    • Francis : Bon, tu veux bien me passer quelqu’un d’autre ?
    • Hal : Allô ?
    • Francis : Ah, papa, dis-moi, comment tante Hélène est-elle morte ?
    • Hal : Ses chats l’ont bouffé. Demande à Dewey il en sait plus que moi.
    • Reese : Ça y est, je suis prêt.
    • Hal : Très bien… Eh, c’est indispensable le sac à dos, tu es sûr ?
    • Reese : Papa, j’ai froid au dos.
    • Hal : Ah, d’accord.
    • Lois : Ah bon ? Quel exposé ?
    • Malcolm : C’est sur un gros bouquin que j’ai même pas lu pour demain matin. J’t’assure, j’avais oublié. [À la caméra] C’est le truc classique : avouer volontairement une petite bêtise pour dissimuler une grosse.
    • Lois : Et ce gros bouquin, c’est quoi ?
    • Malcolm : Le conte des deux cités.
    • Lois : En combien de mots ?
    • Malcolm : 750 au moins.
    • Lois : Et ça fait partie du programme.
    • Malcolm : Non, c’est un additif.
    • Lois : Tu l’as depuis quand ?
    • Malcolm : Jeudi, mais je l’ai oublié à l’école vendredi, c’est pour ça que je suis en retard. [À la caméra] Ah, pas mal !
    • Lois : Je vois. Je suppose que tu n’as pas le choix ?
    • Malcolm [À la caméra] : Ça, c’est une ruse ! Attention au retour de flamme !
    • Lois : Le conte des deux cités... C’est qui l’écrivain ?
    • Malcolm : Charles Dickens.
    • Lois : Oh ! Je croyais que c’était de Victor Hugo.
    • Malcolm : Non, c’est de Dickens !
    • Lois : C’est pas dans celui-là qu’il y a Jean Valjean ?
    • Malcolm : Non, c’est dans Les Misérables, ça !
    • Lois : Non, non, t’es sûr ? C’est bien dans Le conte des deux cités où y’a Jean Valjean qui dit à un moment « c’est de loin la meilleure chose que j’ai faite », juste avant qu’il vole du pain.
    • Malcolm : Non, c’est Sidney Carton qui dit ça, juste avant qu’il soit décapité !
    • Lois : Je croyais que tu l’avais pas lu ?
    • Malcolm : Quoi ? Non, j’ai dit que je n’avais rien écrit.
    • Lois : Et tu dois le rendre quand ?
    • Malcolm : Demain matin, je te l’ai dit.
    • Lois : Sur Les Misérables ?
    • Malcolm : Oui, c’est ça ! Euh, non, c’est sur Le conte des deux cités.
    • Lois : Que tu n’as pas encore lu !
    • Malcolm : Voilà !
    • Lois : Mais tu viens de me dire le contraire !
    • Malcolm : […] Non, j’ai dit que j’avais rien écrit, alors toi t’as dit… Je l’ai eu à faire jeudi et… Écoute, j’veux pas aller à cet enterrement idiot. Et puis y’a aucune raison que tu m’obliges à y aller. Je veux aller au concert avec Julie !
    • Lois : Malcolm, j’ai vraiment honte pour toi. Vouloir échapper à tes devoirs envers ta grand-tante Hélène.
    • Malcolm : Non, ça prend plus du tout ton baratin, parce que je sais que tu l’aimais pas la tante Hélène, tu la détestais.
    • Lois : Bien sûr que je la détestais, mais qu’est-ce que ça vient faire là-dedans ?
    • Malcolm : Quoi ?
    • Lois : Malcolm, ça n’a rien à voir avec l’amour mais avec la famille. Nous avons des devoirs envers cette famille, et nous les accomplirons, quoi que tu en penses !
    • Malcolm : Mais pourquoi ? C’est trop injuste ! Alors tu colles juste le mot « famille » sur n’importe quoi et on n’a plus rien à dire, on est des esclaves ? Enfin, ça a aucun sens ! Personne n’aimait cette femme. Pourquoi faire semblant de l’aimer aujourd’hui qu’elle est morte ? Je vois pas ce que ça va nous apporter.
    • Reese : Maman, je crois qu’on doit vraiment aller à ces funérailles. Tu vois, c’était quelqu’un de bien ! On lui doit bien ça, non ?
    • Lois : Je ne sais pas ce que tu manigances, mais je trouve ça très louche !
    • Reese : Je suis quand même pas le seul pour qui elle a de l’importance ?
    • Lois : Si c’est toi le meilleur d’entre nous, profites-en tant que ça dure ! Maintenant, sors d’ici ! L’important, c’est moi
    • Malcolm : Alors elle a glissé dans les ordures et elle s’est enfuie. J’te jure, Francis, toute notre famille part en morceaux.
    • Francis : OUI ! J’étais sûr qu’un jour ça arriverait ! Ils ont plus de bouc émissaire, tu comprends ? Alors, tout va de travers. Personne n’a jamais réalisé que c’est grâce à moi que cette famille reste unie. Si je ne suis plus là pour porter le chapeau, ils savent plus quoi faire de leur peau !
    • Malcolm [À la caméra] : Et voilà, ce fut une journée bien remplie : je me suis brouillé avec Julie Houlerman, mon frère Reese va me tuer dès qu’on va rentrer à la maison, et en plus de tout ça, la tante Hélène pourra dire plein de mal de moi à Dieu. Tu veux encore un peu d’eau oncle Louis ?
    • oncle Louis : Merci mon petit.
    • Malcolm [À la caméra] : C’est que j’ai besoin qu’on lui dise aussi du bien de moi.

Gifs

Musiques

    • Musique "Pachelbel Cannon In D" - Pachelbel
      Scène La musique de fond (violons), au tout début de l'épisode, quand Malcolm lit un passage de Roméo et Juliette.
    • Musique "I'm The Substitute Now" - They Might Be Giants
      Scène Flash-back quand Malcolm se fait embrasser par les femmes de sa famille.
    • Musique "Stuck In The Middle With You" - Stealer's Wheel
      Scène Hal écoute la musique lorsque Julie entre dans la maison.

Erreurs & Faux raccords

  • Lorsque Malcolm et Reese discutent et que celui-ci dit à son frère que c’est l’anarchie, on peut voir un insecte sur le mur, derrière Reese, qui apparait subitement entre deux plans. Par ailleurs, il est inhabituel qu’un insecte se retrouve sur un plateau de tournage !


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