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Malcolm, les 20 ans : "On les qualifie de dysfonctionnels, mais c'était une famille réaliste"
Alors que la sitcom bien-aimée fête ses 20 ans, Simon Bland parle à ses stars Bryan Cranston, Frankie Muniz et Jane Kaczmarek et au cerveau de la série Linwood Boomer pour discuter de la création de la série, de son héritage et de son avenir possible.
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Cet article est une traduction française de l'article original, écrit par Simon Bland et publié sur le site internet de Independent le 3 septembre 2020.
Par respect envers l'auteur, nous avons conservé grammaire, syntaxe, orthographe, conjugaison, typographie et ponctuation des textes de l'article original.
Pour consulter l'article original en anglais, cliquez ici.
À la fin des années 90, les sitcoms familiales étaient dominées par rires et gentillesse, mais tout cela a changé avec l'arrivée de Malcolm. Créée par l'ancien acteur Linwood Boomer, la série a suivi les épreuves et les tribulations de Malcolm (Frankie Muniz), un enfant lambda avec un QI supérieur à la moyenne... ce qui ne semblait pas l'aider beaucoup lorsqu'il s'agissait de faire face à sa famille déjantée et à ses malheurs constants à l’école. Inspiré par les propres expériences de Boomer en tant qu'enfant mal intégré, il présentait un Bryan Cranston avant Breaking Bad qui faisait mourir de rire dans le rôle du père Hal, aux côtés de ce qui pourrait être la représentation télévisée la plus exacte du matriarcat moderne dans l'intrépide Lois, interprétée par Jane Kaczmarek.
Bien que 20 ans se soient écoulés depuis les débuts en 2000, le casting reste remarquablement proche. Il comptait également Christopher Masterson dans le rôle de Francis, l'aîné rebel de Hal et Lois, Justin Berfield en tant que frère aîné de Malcolm, Reese, et Erik Per Sullivan dans la peau du petit Dewey aux yeux écarquillés. Pour célébrer le vingtième anniversaire de la série, nous avons rencontré les stars Bryan Cranston, Jane Kaczmarek et Frankie Muniz et le cerveau de la série Linwood Boomer pour discuter de la création, de l'héritage et de l'avenir possible de Malcolm, la comédie familiale moderne qui a changé la façon dont le public voyait les familles modernes.
- Après ses débuts aux États-Unis le 9 janvier 2000, Malcolm est finalement arrivée sur Sky 1 [NDLR : première chaîne anglaise à avoir diffusé la série] le 3 septembre, présentant au public britannique un nouveau type de cellule familial...
- Frankie Muniz (Malcolm) : J'avais 12 ou 13 ans, et à New York, je faisais cinq ou six auditions par jour. J'étais censé tourner une publicité pour Pizza Hut et je devais être sur le plateau à 12 heures. Malheureusement, mon audition pour Malcolm était aussi à 12 heures. Je disais : "Il n'y a aucun moyen que l'on puisse aller à l'audition. On va être en retard." Ma mère a répondu : "Allons-y tôt et peut-être qu'ils pourront te faire passer en vitesse." Nous sommes arrivés et j'ai fait le strict minimum. J'ai à peine essayé, car j'étais juste impatient de sortir de là pour aller à l’audition de cette publicité de Pizza Hut, car c’était ce boulot-là qui était censé m’ouvrir toutes les portes. Heureusement que nous y sommes allés, car cela a fini par être la plus grande chance de ma vie.
- Linwood Boomer (créateur) : C'était facile à écrire car je savais très bien de quoi je parlais. J'y pensais depuis très longtemps et beaucoup de ces moments dans le pilote étaient des moments de ma vie. J'avais passé beaucoup de temps à raconter ces moments comme des anecdotes, et je savais donc exactement comment les rendre drôles.
- Jane Kaczmarek (Lois) : Le pilote était si drôle et si bien, donc j'étais bien sûr convaincue que ça ne se concrétiserait jamais. C'était quelque chose que je n'avais jamais lu auparavant et je ne pouvais tout simplement pas imaginer quoi que ce soit de ce calibre. C'était une autre époque. Je ne voulais même pas auditionner pour ça. Finalement, mon agent m'a amenée chez le directeur de casting qui était tellement convaincu que le rôle était fait pour moi et que l'audition serait une partie de rigolade pour moi. Je ne pense pas avoir jamais fait quoi que ce soit en jouant Lois que je n’aurais pas pu faire dans la vraie vie.
- Bryan Cranston (Hal) : Mon personnage dans le pilote avait peut-être cinq lignes. C'était le genre de gars qui était absent de sa famille. Il restait seul et cherchait toujours des moyens de s'échapper. S'il était mis sur le devant de la scène, il pourrait dire « Oh non, nous devons faire ce qui est juste » et protéger ses enfants, mais sinon, Hal restait installé dans son propre petit confort.
- LB : Nous avons trouvé Bryan tard. Je n'ai pas écrit le rôle correctement. La vision de Bryan pour le rôle était tellement meilleure. J'ai initialement imaginé cette présence incroyablement éloignée, presque fantomatique. Bryan le voyait comme quelqu'un qui construisait constamment une fusée dans sa tête. Au lieu d'être cette personne activement désengagée, il était juste occupé à penser à autre chose. C'était complètement différent et tellement plus drôle, tout en fonctionnant toujours de la même manière. Il a été choisi la veille du début du tournage et dans sa première scène, il a dû se présenter nu, couvert de faux cheveux devant des petits garçons de 8 et 10 ans. C'était un vrai baptême par le feu.
- BC : Ils m'ont mis dans des situations où je cherchais refuge dans le garage ou bien où je préparais un petit projet. C'était fun à faire. J'essaie de chercher le noyau émotionnel de chaque personnage et si je peux le trouver, il peut aller dans tellement de directions différentes. Pour Hal, c'était la peur. Et une fois que je me suis emparé de ça, j’ai roulé avec. Il avait peur d'être un mauvais parent, peur de perdre son emploi, peur que sa femme le quitte… et puis il avait peur des hauteurs, peur des araignées, peur des bruits forts. Cela m'a donné beaucoup de latitude pour créer du comique à partir d'un ressenti légitime, parce que les gens ont peur des choses.
- JK : Deux de mes enfants sont nés pendant Malcolm, donc je me souviens d'avoir constamment eu à cacher mes grossesses à l'écran [rires]. L'astuce préférée, c'était les paniers à linge.Ils avaient fait un trou dans un panier à linge et l'avaient mis sur mon ventre.On aurait dit que je tenais le linge devant moi, mais il était vide pour s'encastrer dans mon gros ventre.
- FM : Je n'ai jamais vécu le fait d’être l’acteur principal comme une pression. C'est une bonne chose d'être un enfant acteur : les enfants n'ont pas peur.Vous êtes simplement heureux d’être là et de le faire. J'étais ravi d'être là. Je passais en revue le script avec Linwood. Je faisais certes plus que juste dire mes répliques, mais l'écriture était tellement bonne que je n'avais pas besoin de faire grand-chose [rires]. Je devais juste me souvenir des répliques et ça fonctionnait.
- LB : J'avais du mal à écrire de façon honnête et à rendre ça encore drôle parce que les choses que j'ai traversées petit ne me semblaient pas très drôles quand j'étais enfant. Notamment le fait d'avoir une famille qui ne comprenait rien de moi. Faire parler Malcolm à la caméra m'a libéré émotionnellement et lui a donné un ami à qui se plaindre et qui serait de son côté.
"Je n'ai jamais vécu le fait d'être l'acteur principal comme une pression."
- Très vite, les critiques ont commenté la nature chaotique de la famille de Malcolm, la qualifiant rapidement de dysfonctionnelle. Les fans ont quant à eux trouvé Lois, Hal et compagnie bien proches de la réalité...
- JK : J'ai toujours dit que l'arme la plus sous-utilisée dans le coffre à outils d'une mère, c’était tout simplement de dire non. Dites non à vos enfants ! Ne pensez pas à ce que votre corps vous dit, écoutez ce que la mère de la maison vous dit. Je ne tolère pas l’imbécillité, et il y a de très nombreuses fois dans ma vie où j'ai failli faire quelque chose que Lois a fait et j'ai réalisé : "Oh, attends une minute… tu te souviens de ce qui s'est passé dans cet épisode ?"
- BC : Nous faisions des choses folles avec Hal et Linwood m'a dit : "Je ne te demanderai pas de faire quoi que ce soit que je ne ferais pas moi-même." Ce n'est que lorsque j'étais couvert d'abeilles qu'il a dit : "Il faut que je te dise qu’honnêtement, je ne ferais pas ça." [rires] Ils avaient en tête l'image de moi couvert d’abeilles, puis ils sont partis de ça pour inventer une histoire qui y amenait. Au fil des ans, j’ai été couvert de peinture bleue, attaché à l'avant d'un bus en mouvement, toutes sortes de choses. Je lisais le scénario et je disais : "Oh mon Dieu, regarde ce qu'ils font faire à Hal cette semaine." C'était tellement amusant.
- LB : Nous avons rapidement réalisé que nous avions vraiment de la chance avec tout le monde. Nous avons trouvé que les interprétations de Bryan et Jane sur leurs personnages ont conduit à beaucoup de bonnes histoires. Ma victoire personnelle dans la série, ça a été d'avoir la validation de choses que je ressentais depuis longtemps et sur lesquelles je n'avais jamais eu de retour auparavant, à savoir de faire une série où les gens n'étaient pas parfaits ou montrer des familles qui ne l'étaient pas.
- BC : Jane et moi nous sommes entendus tout de suite. Nous avons apprécié l'humour de chacun et avons vu les choses de la même manière. Nous avions à peu près le même âge et étions tous deux parents, donc il y avait beaucoup de choses que nous avions en commun.On disait aux jeunes acteurs "Allez les enfants, installez-vous, nous devons faire ça..." comme n'importe quel parent parlerait à ses enfants. Et ils nous écoutaient comme n'importe quel enfant et roulaient des yeux. Les rôles étaient très bien adaptés.
- FM : C'était vraiment comme une famille, surtout avec nous les enfants. Nous avons passé plus de temps ensemble qu'avec nos vraies familles. Nous allions dehors pour jouer au ballon et faire du sport et nous nous disputions, nous battions, nous chamaillions et nous faisions des farces les uns avec les autres, tout comme des frères le feraient. Donc en ce sens, on est vraiment devenus comme une famille.
- JK : Les gens disaient : "C'est une famille tellement dysfonctionnelle", et je pensais : "Vous vous moquez de moi ? Ils s'assoient pour dîner ensemble tous les soirs ! Ces enfants ne se sortent d’aucune bêtise. C'est une famille très fonctionnelle. Ils sont méchants, bruyants et agressifs, mais ils fonctionnent très bien."
"Ce que Linwood a fait, c’est révéler l’amour que cette famille a les uns pour les autres. Une fois qu’un public ressent cela, on peut aller n’importe où."
- BC : Ce que Linwood a fait, c'est révéler l'amour que cette famille a les uns pour les autres. Une fois qu'un public ressent cela, on peut aller n'importe où. Tout le monde sait que si la pression se fait sentir, vous soutiendrez votre famille, même s'il n'y a personne d'autre qui peut vous rendre plus fou ou avec qui vous pourriez vous disputer ou crier davantage.
- FM : J'ai tellement de gens qui viennent me voir, même encore aujourd’hui, et me disent : "Ta mère, c’était exactement ma mère. C'est exactement comme ça que ma famille était." Tout le monde les qualifie de famille dysfonctionnelle, mais je pense que c'était une famille réaliste.
- BC : Dans le pilote, quand Jane vient à la porte sans son haut et que l’enseignante lui dit qu’elle vient parler de Malcolm, elle défend farouchement son fils. Elle est comme une lionne prête à protéger ses petits, et cela trouve un écho. Ce qui est si génial dans le script de Linwood, c'est que vous ne le ressentez pas tout de suite. Ce que vous ressentez, c'est la férocité qu'elle affiche alors qu'elle crie sur ses garçons qui se roulent à terre. Et quelle famille n'a pas vécu cela ? C'est comme ça que sont les familles.
- Au cours des sept saisons de la série, son casting a forgé des liens profondément ancrés, alors que les enfants sont devenus de jeunes adultes et les collègues sont devenus des familles de substitution...
- JK : Je n'ai pas de mots assez forts pour décrire la véritable influence paternelle de Bryan. Il était toujours là quand les situations devenaient difficiles. J'étais constamment enceinte et je voulais être chez moi. Parfois, je pense que l’ardeur avec laquelle je criais sur ces enfants était due au fait que je voulais vraiment juste rentrer chez moi : j'avais aussi des enfants à la maison sur qui crier [rires]. Bryan imitait tout le monde sur le plateau. Il connaît les paroles de chaque chanson jamais écrite. Il commençait à chanter et nous jouions tous ensemble à retrouver le nom des chansons.
- BC : Si nous avions une journée particulièrement dure ou longue, je cherchais une idée pour pimenter les choses et surprendre les gens. Lorsque vous vous traînez et que vous n’avez plus de jus, il vous faut un peu de sucre dans votre système pour vous donner un coup de boost et tenir encore une demi-heure, avant de vous effondrer. C'est l'effet obtenu par de l'humour sur un plateau.
- FM : Bryan a toujours été très paternel. Il se souciait tellement de nous et nous l'avons vraiment ressenti. Même aujourd’hui, il continue de me contacter, m'envoyer un e-mail ou m'appeler une fois par mois pour prendre des nouvelles. C’est l'un des acteurs les plus occupés de la planète en ce moment et le fait qu'il trouve du temps pour nous 20 ans plus tard signifie beaucoup. Il est incroyable, Jane est incroyable... nous sommes tous très proches. C'était triste quand la série s'est terminée.
- LB : J'ai réalisé le dernier épisode et ça restera un souvenir indélébile. La dernière scène que nous avons tournée était la scène finale de l'épisode. Malcolm était diplômé et Reese avait manigancé une chose idiote pour obtenir un emploi de concierge au lycée, alors ils finissent tous par être couverts de cette boue potentiellement toxique et ils sont dans l'arrière-cour en train de se laver. Pendant le tournage, des gens de la comptabilité sont entrés, puis de la garde-robe, puis du design. Au moment où nous avons terminé, toute l'équipe - y compris les dirigeants de la chaîne, des affaires commerciales et les responsables des transports - étaient là. Nous avions 250 personnes rassemblées pour assister au dernier plan. C'était tellement amusant, et très émouvant pour moi.
- JK : Les deux derniers jours, il y avait des bruits de couloir comme quoi nous pourrions être finalement renouvelés pour une huitième saison. Je me souviens de la scène de la remise des diplômes de Malcolm. Il prononçait un discours sur scène et Lois disait qu'il devrait citer une chanson des Beatles. Lois n'a probablement jamais été aussi immobile dans toute la série. Je me souviens d'être assise là à regarder Frankie, et les paroles de la chanson étaient si douces-amères. La dernière scène, c’est celle où nous nous aspergions avec tuyaux dans le jardin, et juste avant le clap final, mon agent a dit que c'était certain, ils ne faisaient pas de huitième saison. Ensuite, nous sommes tous restés là. Vous ne savez pas quoi faire. Vous sentez quelque chose vous traverser le corps, puis vous regardez les autres, vous vous prenez dans les bras et vous pleurez.
- BC : C'était très émouvant. Notre producteur délégué a pu manier le planning de tournage pour s'assurer que la dernière scène de la série était bien la dernière que nous tournerions et nous permettre d'avoir ce moment. Nous pleurions tous. Frankie avait 12 ou 13 ans lorsqu'il a commencé et y a passé sept ans, c'était plus de la moitié de sa vie. C'était vraiment important de pouvoir accepter et apprécier cela.
- FM : Nous vivions la même chose. Justin et moi avons le même âge, et même Erik… nos vies ont changé en même temps. C'était quelque chose que nous avons vécu ensemble. Passer par ces années-là – de 13 ans à littéralement 19 ou 20 ans à la fin de la série – ce sont les années les plus importantes de votre vie. Vous en apprenez tellement sur vous-même et sur qui vous voulez être. Faire ça dans une série avec Jane, Bryan et tout le monde a été une expérience incroyable. Nous avons eu beaucoup de chance.
"Bryan Cranston est l’un des acteurs les plus occupés de la planète, et il trouve encore du temps pour nous, 20 ans plus tard. Ça signifie beaucoup."
- Après 151 épisodes, Malcolm s'est achevé le 14 mai 2006. Mais son casting et son créateur restent toujours proches et des retrouvailles ne sont jamais loin...
- LB : Lors de la première diffusion de la série, j'ai croulé sous des lettres très étranges qui étaient toutes similaires. "Cette série est très drôle, mais mes enfants ont vu vos enfants verser de la peinture sur une voiture ou fabriquer un lance-pierre géant avec des tubes chirurgicaux…" Je devais réserver une heure chaque semaine pour écrire des excuses aux parents.
- JK : L'une des choses merveilleuses à propos de la série est qu'elle a eu une telle vie. Elle est intemporelle. Il s'agissait de garçons vraiment intelligents et coquins qui avaient une mère toujours à l’affût, alors ils devaient être doués pour comploter afin de s'en tirer et que leur mère ne les attrape pas. Mais elle finissait toujours par les attraper. C'était une super narration. J'ai des enfants qui viennent me voir et me disent : "Tu étais comme ma mère." Ce que je dis toujours est très simple : "Obéissez à votre mère." C'est ce que Lois dirait aux gens de faire.
- FM : Nous avons parlé du fait que ce serait tellement amusant de faire des retrouvailles, sous la forme d’une saison ou d’un film. Rien ne me ferait plus plaisir. J'adorerais parce que j'ai passé un très bon moment à faire la série et que tout le casting était incroyable. J'ai l'impression que nous avons davantage d'histoires à raconter, surtout 20 ans plus tard. Il y a tellement de possibilités sur ce que la famille pourrait faire. En tant que fan de la série, je veux savoir ce qui s'est passé.
- JK : Bryan défend haut et fort l’idée de retrouvailles et j'adorerais également. Mais je lui ai dit : "Que ferions-nous ?" Puis je me suis souvenue de l'une des dernières choses dans ce dernier épisode en 2006 : Hal et moi nous réjouissions d’avoir enfin deux enfants hors de la maison et là, je débarque avec un test de grossesse et on crie tous les deux parce que je suis à nouveau enceinte. Si c'était vrai, nous aurions un jeune de 14 ans. Nous aurions un autre Malcolm à la maison parce que lorsque la série a commencé, Malcolm avait cet âge-là.
- BC : J'ai dit à Linwood que la série avait toujours un écho retentissant. Je veux le sortir de sa retraite et lui faire écrire un film de retrouvailles. Si nous devions produire à nouveau Malcolm 20 ans plus tard, nous contacterions chacun des membres de l'équipe pour qu'ils reviennent parce que c'est la famille. Je vais continuer à le travailler au corps. Je pense que je peux le convaincre. Comme un bon vin, il dure. Il passe l'épreuve du temps. C'est une histoire et une série classique et je ne pourrais pas être plus fier.
"Je vais continuer à travailler Linwood Boomer au corps pour qu'il écrive un film de retrouvailles. Je pense que je peux le convaincre."
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