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Erik Per Sullivan : « Toute cette expérience a été grandiose »

À l'occasion du tournage du dernier épisode, Erik Per Sullivan, l'interprète de Dewey, a livré ses impressions sur la fin de la série et sept ans de Malcolm.

Erik Per Sullivan dans © Twentieth Century Fox Film Corporation
Erik Per Sullivan dans "Malcolm" (saison 7).
Sky One : Qu’est-ce qui vous a attiré vers ce projet en premier lieu ?
Erik Per Sullivan : Je venais de terminer L’Œuvre de Dieu, la part du diable, et mon manager m’a emmené à New-York pour un projet à fort potentiel selon elle. Heureusement pour moi, elle avait eu du nez !
Que faisiez-vous quand vous avez décroché le rôle ?
C’était une époque où j’étais très occupé. J’avais eu un coup de foudre pour une fille, et j’espérais qu’elle m’invite à sa fête d’anniversaire. En plus, je devais régler quelques finitions dans mon exposé de mathématiques. Nous sommes parvenus à trouver un créneau pour passer l’audition, même si le cours moyen était mouvementé.
Quel est votre épisode préféré et pourquoi ?
« Souvenirs, souvenirs ». C’était tout simplement un épisode vraiment sympa parce qu’il montre comment Hal et Lois sont restés ensemble en traversant toutes les épreuves — richesse à pauvreté, couple sans enfant à une maison remplie de gamins. Tout ce dont ils avaient besoin, c’était d’amour. Je sais que ça sonne bébête. Ça me fait également penser à mes parents. Malgré les voyages incessants aller-retour en Californie qui ont été durs pour eux, ils sont restés ensemble.

« Au cours des années, Dewey m’a ressemblé de plus en plus, et vice versa. »

Erik Per Sullivan à Sky One
Comment votre personnage a-t-il évolué au fil des années ?
Au cours des années, Dewey m’a ressemblé de plus en plus, et vice versa. On partage tous les deux un amour pour notre propre goût musical. J’aime le jazz, il aime le classique. Il avait l’habitude de traîner avec ses frères, mais il a commencé à passer plus de temps sur son clavier, cultivant ses dons pour le piano. Avant, je jouais avec les « frères » (Frankie et Justin) uniquement sur le plateau, mais plus récemment, nous sommes allés sortir dîner ou au bowling, comme des potes.
Qu’est-ce qui vous manquera le plus dans la série ?
Ce n’est pas évident de dire juste une chose qui nous manquera dans la série. Toute cette expérience dans l’ensemble a été grandiose. Aller travailler chaque matin, et voir des tas de visages familiers, puis aller dans ma salle de classe sympa avec mon prof génial. Je me suis senti mûr, comme faisant partie d’un groupe quand nous voulions sortir pour manger des sushis, ou jouer au paint-ball, mais je suis toujours resté un petit garçon lorsque je faisais du vélo autour du pâté de maison. Je me suis fait énormément de très bons amis, et je n’ai pas du tout l’intention de perdre le contact avec eux.
Comment aimeriez-vous qu’on se souvienne de Malcolm ?
J’aimerais que l’on se souvienne de Malcolm comme d’une série dans laquelle les familles puisse s’identifier, et qui est toujours parvenue à rester drôle.
Selon vous, qu’est-ce qui a fait de Malcolm une série aussi unique et réussie ?
Fondamentalement, je pourrais dire la même chose qu’à la question précédente. Je veux qu’elle soit remémorée en tant que telle, et ce sont une partie des raisons qui ont fait de la série un si grand succès.
Quel est votre guest-star préférée ?
J’ai toujours pensé que George Takei a été une guest-star vraiment sympa, même si je n’avais pas vraiment compris toute l’agitation qu’il y avait tout le temps autour. Tout le monde sur le plateau avait des photos de lui faisant ce truc avec les doigts. Il a travaillé avec nous sur un épisode de la saison 7, « Hal Grieves ». Maintenant, c’est un épisode très drôle !
Quel a été l’impact de Malcolm sur votre vie ?
J’ai eu un travail à plein temps pendant la moitié de ma vie, et m’a inculqué un tas de responsabilités. J’ai aussi appris tellement en passant du temps avec un groupe de personnes si génial. Discuter sur la manière de débuter le mieux possible une vie d’adulte.
La série a été diffusée pendant sept ans. Quels ont été vos moments les plus chaleureux sur le plateau ?
L’épisode « Il n’y a pas d’heure pour Halloween » avait un degré impressionnant de trucs dégueus, un peu comme dans une émission de Fear Factor. C’était marrant. J’ai aussi beaucoup apprécié les jeux innommables que Frankie, Justin et moi avons fait sur le plateau, avec souvent des vélos, des scooters et/ou des pistolets à balle. On s’amusait toujours lorsque l’on était devant la caméra, et quand l’un d’entre nous riait nerveusement à propos de quelque chose, et qu’on ne pouvait pas s’arrêter de glousser. Quand on est tous les trois, il suffit que l’un craque pour que l’on suive tous. Évidemment, il faut y être pour apprécier ces moments.
Propos recueillis en juin 2006 pour Sky One.

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